Samuel Gene Maghett

b. February 14th, 1937 in Grenada (Mississippi)

d. December 1st, 1969 in Chicago (Illinois)

1937 - 1969

Blue Horizon

THE OTHER TAKES

Flyright

BLUES MASTERS vol.3

Blue Horizon

June 1957 - 1958

EASY BABY

Charly

June 1957 - 1958 / 1966

Samuel Gene Maghett grandit dans une ferme du Mississippi et se passionne très vite pour la musique. Arrivé très jeune à Chicago (en 1950), il y retrouve un de ses amis d'enfance, un certain Morris Holt (qui deviendra célèbre sous le nom de Magic Slim). Apparemment, ce serait Mack Thompson qui aurait donné à Samuel Maghett le surnom de Magic Sam. Grâce à son oncle harmoniciste Shakey Jake, Sam devient un artiste régulier du 708 Club vers 1955. Mais, c'est Willie Dixon qui lance véritablement sa carrière en l'engageant chez Cobra (un label dirigé par Eli Toscano sur West Roosevelt Road) en 1957. Aussitôt, ce nouveau style qu'on a parfois surnommé West Side Sound éclate au grand jour : chant passionné, guitare cinglante constamment au premier plan, atmosphère dramatique. Lors de deux séances en 1957 et 1958, il livre une oeuvre fondatrice qui a durablement marqué l'histoire du blues et continue d'influencer de jeunes bluesmen aujourd'hui. De nombreux chefs d'oeuvre voient le jour lors de celles-ci : "All your love", "Love me with a feeling", "Everything gonna be alright", "Look whatcha done", "Easy baby", "Magic rocker", "All my whole life". Derrière Sam, de superbes musiciens l'accompagnent parfaitement : Little Brother Montgomery, Willie Dixon, Harold Burrage, Odie Payne, Odell Campbell, Mack Thompson, Bill Stepney. Peu intéressé par le service militaire, il déserte. Mais, arrêté, Sam est condamné à six mois de prison pendant lesquels sa renommée retombe. Ces microsillons reprennent chacun la plupart des morceaux de la période Cobra. Le LP Flyright comprend une face consacrée à Otis Rush (qui a aussi enregistré pour Cobra) et une autre à Magic Sam (avec toutes les prises de "Easy baby"). Enfin, le microsillon Charly ajoute à la production Cobra, un simple enregistré pour Crash en 1966.

Samuel Gene Maghett grew up on a farm in Mississippi and quickly had a passion for music. Arrived very young in Chicago (in 1950), he finds one of his childhood friends, Morris Holt (later famous as Magic Slim). It is apparently Mack Thompson that would have given Samuel Maghett the nickname of Magic Sam. Through his uncle harmonicist Shakey Jake, Sam became a regular artist of 708 Club around 1955. But, it was Willie Dixon that really launched his career by engaging him at Cobra (a label run by Eli Toscano on West Roosevelt Road) in 1957. Soon, this new style that has sometimes been dubbed West Side Sound come to light : passionate singing, stinging guitar constantly in the foreground, dramatic atmosphere. On two sessions in 1957 and 1958, he delivers a foundational work that has marked blues history and continues to influence young bluesmen today. Many masterpieces are created during those sessions : "All your love", "Love me with a feeling", "Everything gonna be alright", "Look whatcha done", "Easy baby", "Magic rocker","All my whole life". Behind Sam, great musicians accompany him perfectly : Little Brother Montgomery, Willie Dixon, Harold Burrage, Odie Payne, Odell Campbell, Mack Thompson, Bill Stepney. Uninterested in the military service, he deserted. But, arrested, Sam was sentenced to six months imprisonment during which his fame falls. These LPs each compile most of the Cobra tracks. The Flyright LP includes a side dedicated to Otis Rush (who also recorded for Cobra) and another side for Magic Sam (with all "Easy baby" alternate takes). Finally, the Charly LP added to Cobra production, a Crash single recorded in 1966.

WEST SIDE SOUL

Charly

OUT OF BAD LUCK

P-Vine

WEST SIDE GUITAR

Paula

THE COBRA AND CHIEF RECORDINGS

Fuel 2000

THE COBRA CHIEF AND CRASH RECORDINGS

Westside

June 1957 - 1966

Principal créateur du West Side Sound avec Otis Rush chez Cobra, Magic Sam est certainement encore aujourd'hui, un des bluesmen les plus révérés malgré la brièveté de sa carrière. Les multiples éditions, rééditions et ré-habillages de son oeuvre en sont le témoignage direct. Les CD présentés ici reprennent tous l'oeuvre Cobra (1957-58). Après cette période faste chez Cobra, il part faire son service militaire et déserte. Ce qui lui vaudra une peine d'emprisonnement de six mois pendant laquelle il perdra une bonne partie de sa renommée nouvellement acquise. Sam passe alors chez Chief en 1960-61. Pour le label de Mel London, il grave plusieurs morceaux plus orchestrés, intéressants mais bien inférieurs à l'époque Cobra, comme si les cuivres et les choristes amoindrissaient la puissance évocatrice de sa musique. Il est, pourtant, accompagné de magnifiques musiciens lors de ces séances : Johnny Jones, S.P. Leary, Boyd Atkins, A.C. Reed, Earl Hooker. Ces recueils proposent également un simple intéressant pour la firme Crash datant de 1966.

Main creator of West Side Sound with Otis Rush at Cobra, Magic Sam is definitely still one of the most revered bluesmen despite the briefness of his career. Multiple editions, reissues and re-packagings of his work are the ultimate evidence. CDs presented here show all the Cobra production (1957-1958). After this good times at Cobra, he left his military service and deserted. This desertion earned him a six months prison sentence during which he will lose much of his newfound fame. Then, Sam goes at Chief in 1960-61. For this Mel London's label, he cut several tracks more orchestrated, interesting but less achieved compared to Cobra, as if horns and choir lessened the evocative power of his music. He is, however, accompanied by wonderful musicians at these sessions : Johnny Jones, S.P. Leary, Boyd Atkins, A.C. Reed, Earl Hooker. These collections also provide an interesting single from 1966 for Crash imprint.

LOOK OUT SAM

UP THE COUNTRY

Scout

October 1963 / February 1964

THE LATE GREAT MAGIC SAM

L+R

Evidence

October 1963 - October 1969

Ces disques reprennent plus ou moins complètement deux séances organisées par Willie Dixon datant d'octobre 1963 et février 1964 en compagnie de Johnny "Big Moose" Walker (très présent à l'orgue), Mack Thompson (basse) et Bob Richey (batterie). Beaucoup moins connus que les faces Cobra ou Delmark, ces morceaux valent largement l'écoute. Sam est parfaitement à l'aise dans les reprises de "High heel sneakers" et "Feelin' good", les instrumentaux "Trying to make it" et "Look out Sam" mais aussi "Call me if you need me" (un titre composé par son oncle Shakey Jake) et "Sometimes" (ou Walker est au piano). Les 2 LP Scout ne reprennent qu'une petite partie de ces séances tandis que "The late great Magic Sam" en réédite la totalité avec, en prime, deux morceaux pris lors de l'American Folk Blues Festival de 1969.

These discs compile more or less completely two sessions organized by Willie Dixon from october 1963 and february 1964 with Johnny "Big Moose" Walker (very present in the organ), Mack Thompson (bass) and Bob Richey (drums). Much less known than the Cobra or Delmark sides, these tracks are well worth listening. Sam is in perfect condition covering "High heel sneakers" and "Feelin' good", the instrumental "Trying to make it" and "Look out Sam" but also "Call me if you need me "(a title composed by his uncle Shakey Jake) and" Sometimes "(where Walker plays piano). Both Scout LPs compile a small part of these sessions while "The late great Magic Sam" reissue completely those recordings with the added bonus of two sides captured during the 1969 American Folk Blues Festival.

ROCKIN' WILD IN CHICAGO

Delmark

October 1963 - 1968

Delmark a réuni dans ce CD des bandes enregistrées dans trois clubs de Chicago : Copacabana, Alex Club et Mothers Blues. La qualité sonore est souvent mauvaise : son lointain parfois saturé, échos, grésillements. Avec ses musiciens habituels (Shakey Jake, Mack Thompson, Odie Payne), Sam semble pourtant délivrer des prestations de premier choix. Un disque qu'on ne conseillera, par conséquent, qu'aux fans ultimes de Magic Sam. La partie enregistrée au Mothers Blues en 1968 possède une qualité sonore sensiblement meilleure (cela concerne quatre titres sur les seize du CD).

Delmark gathered on this CD several tapes recorded in three Chicago clubs : Copacabana, Alex Club and Mothers Blues. The sound quality is often poor : distant sound, echoes, distorted sounds, cracklings. With his usual musicians (Shakey Jake, Mack Thompson, Odie Payne), Sam seems yet deliver a first-rate performance. Consequently, a CD to advise for Magic Sam's ultimate fans. The portion recorded at Mothers Blues in 1968 has a substantially better sound ( but it concerns four of the sixteen tracks on the CD).

MAGIC SAM LIVE

Delmark

October 1963 - August 1969

Ce volume fait partie des nombreux disques en concert de Magic Sam publiés après sa mort avec une prise de son souvent faible. Le contenu est, bien entendu, de qualité : la ferveur du chant de Sam ainsi que sa virtuosité à la guitare sont, quand même, audibles. Il se dégage de ces concerts une énergie scénique extraordinaire. Les deux concerts sur la scène de l'Alex Club le présentent avec sa formation habituelle (Eddie Shaw, Mack Thompson, Bob Richey) tandis que sur la partie captée au festival d'Ann Arbor en aout 1969, il est accompagné seulement de Bruce Barlow (basse) et Sam Lay (batterie). D'ailleurs, cette dernière partie est la plus intéressante du disque bien que la qualité sonore soit toujours défectueuse. Tout d'abord, Sam y joue en trio, une configuration qu'il n'a que peu utilisé. De plus, ce festival d'Ann Arbor revêt une importance historique puisque Sam s'y produisait, juste avant la tournée de l'American Folk Blues Festival, devant un nouveau public majoritairement blanc qui aurait pu le lancer vers une carrière internationale. Malheureusement, Sam décède en décembre 1969.

This volume is one of the many live recordings published after Magic Sam's death with an often poor sound quality. The content is, of course, good : Sam's singing fervour and his virtuosity on guitar are, nevertheless, audible. It emerges from these concerts an extraordinary stage energy. Both concerts on Alex Club stage feature his usual backing band (Eddie Shaw, Mack Thompson, Bob Richey) while on the portion captured at the Ann Arbor festival in august 1969, Sam is accompanied only by Bruce Barlow (bass) and Sam Lay (drums). Moreover, this last part is the most interesting of the album although the sound quality is still defective. First, Sam plays in a trio, a less-used configuration for him. In addition, this Ann Arbor festival has an historical significance since Sam produced there, just before the American Folk Blues Festival tour, in front of a new predominantly white audience that might have to start an international career. Unfortunately, Sam died in december 1969.

SWEET HOME CHICAGO

Delmark

February 1966

Dans cette célèbre et magnifique anthologie qui publiait la nouvelle génération de bluesmen, Magic Sam occupe une place de choix : deux superbes titres en leader ("Bad luck blues", "That's why I'm crying") et deux autres ou il accompagne son ami, le saxophoniste Eddie Shaw.

In this famous and beautiful anthology that published the then new generation of bluesmen, Magic Sam occupies a prominent place : two great titles as a leader ("Bad luck blues", "That's why I'm crying") and two others where he accompanied his friend, saxophonist Eddie Shaw.

THE MAGIC SAM LEGACY

Delmark

February 1966 - November 1968

Ce recueil propose les bandes provenant des séances d'enregistrements de "Sweet home Chicago", "West side soul" et "Black magic", c'est à dire situées entre 1966 et 1968 : titres non retenus pour les albums et prises alternatives. Par conséquent, il s'agit du complément idéal des meilleurs albums Delmark. On trouve les superbes "I feel so good", "Lookin' good", "That ain't it", "What have I done wrong", l'instrumental "Blues for Odie Payne" ainsi que ses titres plus connus ("Easy baby", "Everything's gonna be alright"). Enfin, l'accompagnement parfait est le fait de musiciens de premier plan : "Mighty" Joe Young, Eddie Shaw, Lafayette Leake, Odie Payne.

This collection features tapes from "Sweet home Chicago", "West side soul" and "Black magic" sessions, dated between 1966 and 1968 : unissued tracks and alternate takes. Therefore, it is the ideal complement of the best Delmark albums. We find superb "I feel so good", "Lookin' good", "That ain't it", "What have I done wrong", the instrumental "Blues for Odie Payne" and his best-known songs ("Easy baby", "Everything's gonna be alright"). Finally, the perfect accompaniment is assured by leading musicians :"Mighty" Joe Young, Eddie Shaw, Lafayette Leake, Odie Payne.

MAGIC TOUCH

Black Magic

LIVE AT SYLVIO'S

Black Top

December 1966

Avec son oncle Shakey Jake à l'harmonica, voici Magic Sam sur la scène du Sylvio's à Chicago en décembre 1966. Les bandes furent captées par le belge George Adins. La qualité sonore est vraiment moyenne mais les amateurs de Magic Sam ne seront pas déçus car la musique est généralement de qualité.

With his uncle Shakey Jake on the harmonica, here is Magic Sam on stage at Sylvio's in Chicago in december 1966. Tapes were captured by the belgian George Adins. The sound quality is really average but Magic Sam fans will not be disappointed because the music is generally good.

WEST SIDE SOUL

Delmark

July - October 1967

Dix ans après les faces Cobra, Magic Sam propose un nouveau chef d'oeuvre du blues. Effectivement, ce disque a marqué son histoire et continue, aujourd'hui, d'être fréquemment cité comme une source d'influence majeure. Tout est parfait ici : le chant puissant et expressif de Sam, sa guitare omniprésente et constamment créative, l'accompagnement soigné ("Mighty" Joe Young, Earnest Johnson, Odie Payne) et production idoine. Tous les titres contenus dans ce disque méritent d'être cités, contentons nous de "I need you so bad", "I feel so good", "All of your love", "I don't want no woman", "Lookin' good", "My love will never die" qui sont tous des merveilles de créativité et des réussites majeures du Chicago blues. Un disque indispensable à tout amateur de blues.

Ten years after the Cobra sides, Magic Sam proposes a new blues masterpiece. Indeed, this album marked its history and continues today to be frequently cited as a major source of influence. Everything is perfect here : the powerful and expressive singing of Sam, his ubiquitous and constantly creative guitar, neat accompaniment ("Mighty" Joe Young, Earnest Johnson, Odie Payne) and suitable production. All the tracks on this CD are worth citing, we can just sort out "I need you so bad", "I feel so good", "All of your love", "I don't want no woman", "Lookin' good", "My love will never die" which are all creativity marvels and major successes of Chicago blues. An essential album for any blues fan.

THIS IS THE BLUES HARMONICA vol.2

Delmark

October 1967

Dans cette compilation, on trouve une prise alternative inédite de "That ain't it" avec l'harmonica de Shakey Jake.

In this compilation, we find an unissued alternative take of "That ain't it" with Shakey Jake on harmonica.

GIVE ME TIME

Delmark

January 1968

Ce disque donne l'occasion d'entendre Magic Sam différemment de l'habitude. Ici, Sam est seul à la guitare chez lui (il habite sur Harding Avenue dans le West Side de Chicago) lors d'une séance vraisemblablement improvisée (on entend les enfants jouer dans le fond sonore) et immortalisée par Bill Lindemann avec un matériel d'enregistrement portable. Quelques belles versions de "That's why I'm crying" et "What have I done wrong". On note aussi une qualité sonore parfois rudimentaire. Un album atypique dans la discographie de Magic Sam.

This CD provides an opportunity to hear Magic Sam differently than usual. Here, Sam is alone on guitar and at home (he lives on Harding Avenue in the West Side of Chicago) at a likely improvised session (we can hear children playing in the background) and immortalized by Bill Lindemann with a portable recording equipment. Some nice versions of "That's why I'm crying" and "What have I done wrong". We note also a sometimes rudimentary sound quality. An unusual album in Magic Sam's discography.

LIVE AT THE AVANT GARDE

Delmark

June 1968

Enregistré à Milwaukee par Jim Charne, il a fallu attendre l'année 2013 pour que ces bandes soient enfin publiées en CD. Contrairement à beaucoup de ses autres disques en concert, celui-ci possède une qualité sonore tout à fait acceptable. On peut donc apprécier pleinement la performance scénique de Magic Sam à sa juste valeur. Le programme est copieux mêlant son répertoire habituel ("Don't want no woman", "Feelin' good", "Bad luck blues", "Lookin' good") et quelques morceaux plus inattendus comme les reprises de "Still a fool", "That's all right" et, surtout, de "All your love I miss loving" composée par son rival Otis Rush. Sam est accompagné par le bassiste "Big Mojo" Elem et son batteur habituel Bob Richey. De loin, son meilleur témoignage public sur disque.

Recorded in Milwaukee by Jim Charne, it was not until 2013 that these tapes are finally released on CD. Unlike many of his other live discs, it has an acceptable sound quality. We can, indeed, fully appreciate the stage performance of Magic Sam at its fair value. The program is plentiful blending his usual repertoire ("Don't want no woman", "Feelin' good", "Bad luck blues", "Lookin' good") and some more unusual tracks such as covers of "Still a fool", "That's all right" and especially "All your love I miss loving" composed by his rival Otis Rush. Sam is accompanied by bassist "Big Mojo" Elem and his usual drummer Bob Richey. By far, his best public testimony on album.

BLACK MAGIC

Delmark

October - November 1968

D'après les notes de pochette signées Jim O'Neal, il semble que Magic Sam considérait cet album comme son meilleur. Effectivement, à l'instar du précédent "West side soul", on ne lui trouve aucun point faible. On y trouve les versions définitives - miraculeuses - de certaines de ses propres compositions comme "What have I done wrong", "You belong to me", le sublime "It's all your fault" ainsi que quelques reprises superbement exécutées ("You don't love me", "San-ho-zay"). Un cocktail détonnant, parfait. Encore une fois, ses musiciens sont attentifs et précis : Eddie Shaw, Lafayette Leake, "Mighty" Joe Young, Mack Thompson, Odie Payne.

According to the liner notes signed by Jim O'Neal, it seems that Magic Sam considered this album as his best. Indeed, like the previous "West side soul" we did not find here any weak point. It contains the final versions - miraculous - of some of his own compositions like "What have I done wrong", "You belong to me", the sublime "It's all your fault" and several superbly executed covers ("You don't love me", "San-ho-zay"). A perfect and explosive cocktail. Once again, musicians are careful and accurate : Eddie Shaw, Lafayette Leake, "Mighty" Joe Young, Mack Thompson, Odie Payne.

50 YEARS OF JAZZ AND BLUES

Delmark

1968

RAW BLUES LIVE 1969

Rockbeat

Floating World

July 1969

Encore une fois, un CD reprenant d'obscures bandes live de Magic Sam. La firme Delmark a exhumé de nombreuses bandes ces dernières années avec une qualité sonore tantôt convenable tantôt défectueuse. Mais, ici, elle est déplorable : sur certains morceaux, on n'entend même pas Sam chanter ! Un ratage total qui dessert un artiste de la stature de Magic Sam. Même les fans confirmés seront déçus. A oublier.

Once again, a live CD compiling obscure live tapes of Magic Sam. Delmark label has unearthed many tapes in recent years with a sometimes appropriate and sometimes defective sound quality. But, here, it is pitiful : on some songs, you can not even hear Sam sing ! A total failure that Magic Sam certainly would not have deserved. Even confirmed fans will be disappointed. Forget it.

AMERICAN FOLK BLUES FESTIVAL '69

CBS

L+R

AMERICAN FOLK BLUES FESTIVAL 1962 - 1969 vol.2

Hip-O

October 1969

Cette tournée en Europe de l'American Folk Blues Festival devait être l'occasion d'un nouveau départ pour Magic Sam. Malheureusement, il n'en fut rien puisqu'il décèda deux mois plus tard sans pouvoir bénéficier de la notoriété que cette légendaire tournée n'aurait pas manquer de lui apporter. Sa prestation (en trio encore une fois) fut particulièrement remarquée et les quelques morceaux disséminées sur ces disques (enregistrés au Royal Albert Hall à Londres) valent évidemment l'écoute.

The American Folk Blues Festival european tour was an opportunity for a new start for Magic Sam. Unfortunately it did not happen because he died two months later without the benefit of the knowledge that this legendary tour would not fail to bring. His performance (again in a trio configuration) was particularly noticeable and a few sides scattered on these discs (recorded at the Royal Albert Hall in London) are obviously worth listening.