Pleasant Joseph b. December 20th, 1907 in Wallace (Louisiana) d. October 2nd, 1989 in New Orleans (Louisiana) |
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THE COMPLETE vol.1, 2 & 3Blue Moon THE COMPLETE RECORDINGSNight Train COUSIN JOE FROM NEW ORLEANSJSP March 1945 - 1955 |
Danseur de claquettes et musicien dès le début des années 20, il apprend la guitare et l'ukulele avant de se focaliser sur le piano un peu plus tard. Evoluant à la Nouvelle Orléans, il est engagé par Sidney Bechet comme chanteur-guitariste. Dès 1945, il commence à enregistrer pour King Jazz. Accompagné par quelques superbes jazzmen comme Bechet, Mezz Mezzrow, Sammy Price, Leonard Feather, Harry Carney, Earl Bostic, il enchaine les séances pour Aladdin, Savoy, Gotham, Deluxe, Signature entre la Nouvelle Orléans et New York (parfois sous les pseudonymes de Smilin' Joe, Pleasant Joe, Brother Joshua). On découvre, alors, ce chanteur plein d'humour et de gouaille dans un style empruntant autant au jazz qu'au blues. Après 1950, ses opportunités discographiques se font beaucoup plus rares bien qu'il soit toujours présent dans les clubs de la cité du Croissant. A la Nouvelle Orléans ou il est invariablement basé, Cousin Joe deviendra l'attraction régulière de l'Absinthe House dans le Vieux Carré pendant une vingtaine d'années. Le label Blue Moon a publié une intégrale de la décennie 1945-1955 en trois disques séparés tandis que JSP et Night Train ont opté pour le format coffret. Tap dancer and musician in the early 20's, he learned guitar and ukulele before focusing on the piano a little later. Evolving in New Orleans, he was hired by Sidney Bechet as a singer and guitarist. From 1945, he began recording for King Jazz. Accompanied by some great jazzmen as Bechet, Mezz Mezzrow , Sammy Price, Leonard Feather, Harry Carney, Earl Bostic, he attends sessions for Aladdin, Savoy, Gotham, Deluxe, Signature between New Orleans and New York (sometimes under pseudonyms like Smilin' Joe, Joe Pleasant, Brother Joshua). Then, public discover an humorous singer in a jazz-blues style. After 1950, his recording opportunities are much rarer although he is still present in the Crescent City clubs. In New Orleans where he is invariably based, Cousin Joe become regular attraction at Absinthe House in the French Quarter for some twenty years. The Blue Moon label has released a 1945-1955 complete edition in three separate CDs while JSP and Night Train opted for box-sets. |
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TOP JAZZ BLUES FESTIVAL 1964LRC BLUES MENLRC BLUES JAMSGroove Jams April - May 1964 |
Au début des années 60, Cousin Joe bénéficie un peu du blues revival. En 1964, il tourne avec l'American Blues & Gospel Caravan en Europe. Ces deux albums rassemblent quelques morceaux chantés par Joe à cette occasion. L'accompagnement est minimaliste et Joe passe beaucoup de temps à distraire le public. Malgré tout, ce témoignage scénique reste intéressant en particulier les titres ou il est accompagné par Lonnie Johnson à la guitare. Attention, sur certaines éditions, les morceaux de Cousin Joe sont crédités par erreur à Brownie Mac Ghee. In the early 60's, Cousin Joe profits of blues revival. In 1964, he toured with the American Blues & Gospel Caravan in Europe. These two albums gather some tracks sung by Joe on this occasion. The accompaniment is minimalist and Joe spends a lot of time to entertain the public. Nevertheless, this scenic testimony remains particularly interesting particularly when he is accompanied by Lonnie Johnson on guitar. Be careful, on some editions, Cousin Joe tracks are mistakenly credited to Brownie McGhee. |
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BAD LUCK BLUESBlack & Blue Evidence November 1971 |
Après sa première expérience européenne de 1964, il aura une deuxième opportunité de venir sur le sol européen en 1971 quand il est engagé pour la tournée du Chicago Blues Festival. Lors de celle-ci, il peut enfin remettre les pieds dans un studio d'enregistrement (le studio Condorcet à Toulouse). Associé à une formation très efficace composée de la brillante paire de guitaristes Clarence Gatemouth Brown & Jimmy Dawkins, le bassiste Mac Thompson et du batteur Ted Harvey. Cousin Joe éclabousse le disque de sa verve et de son inspiration au chant et au piano merveilleusement soutenu par la précision et le feeling de ses accompagnateurs. "I don't want no second hand love", "Goin' down slow", "Box car shorty", "Bad luck blues", "I'm living on borrowed time" sont absolument remarquables mais l'album entier s'avère d'un constant haut niveau. After his first european experience in 1964, there will be a second opportunity to come on European ground in 1971 when he was hired for the Chicago Blues Festival tour. During this tour, he can finally set a foot in a recording studio (Studio Condorcet in Toulouse). Associated with a very effective backing band consisting of the brilliant pair of guitarists Clarence Gatemouth Brown & Jimmy Dawkins, bassist Mac Thompson and drummer Ted Harvey. Cousin Joe splashes the whole record with his verve and inspiration on vocals and piano wonderfully supported by the precision and feel of his companions. "I don't want no second hand love", "Goin' down slow", "Box car shorty", "Bad luck blues", "I'm living on borrowed time" are absolutely outstanding but the whole album is great. |
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COUSIN JOE OF NEW ORLEANSBluesway 1973 |
C'est le producteur Al Smith qui dirigea cette séance pour le compte du label Bluesway. Cousin Joe est accompagné par un superbe groupe compact avec Justin Adams (brillant à la guitare sur l'ensemble de la session), George French (basse) et Alonzo Stewart (batterie). La verve et l'inspiration des musiciens sont à leurs meilleurs dans ces morceaux courts et enthousiasmants. On peut relever les superbes "Beggin' woman", "Barefoot boy", "Love sick soul", "Joe's blues", "Life's a one way ticket". Il est vraiment dommage qu'un microsillon remarquable comme celui-ci n'ait pas été repris en CD. It is the producer Al Smith who led the session on behalf of the Bluesway label. Cousin Joe is accompanied by a superb compact backing band with Justin Adams (shiny guitar throughout the session), George French (bass) and Alonzo Stewart (drums). The verve and inspiration of the musicians are at their best in these short and inspired tracks. We can point out the superb "Beggin' woman", "Barefoot boy", "Love sick soul", "Joe's blues", "Life's a one way ticket". It is a pity that a remarkable LP as it was not reissued on CD. |
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GOSPEL WAILING JAZZ PLAYING ROCK 'N ROLLING SOUL SHOUTING TAP DANCING BLUES MAN FROM NEW ORLEANSBig Bear February - March 1974 |
Gravé aux studios Chalk Farm de Londres par Jim Simpson (édité sur son label Big Bear) et Vic Keary lors de la tournée de l'American Blues Legends, cet album, au titre évocateur, a connu deux éditions en vinyls, chacune dotée d'une magnifique pochette. Malheureusement, il reste inédit en CD. Cousin Joe, doté d'un orchestre complet (avec Roger Hill à la guitare), livre une prestation enjouée et vivante, parfois un peu éloignée du blues empruntant tout à tour au jazz et à la soul. Cut at Chalk Farm Studios in London by Jim Simpson (published on his Big Bear label) and Vic Keary during the American Blues Legends tour, this album, with its evocative title, had two vinyl editions, each enhanced with a beautiful cover. Unfortunately, it remains unreleased on CD. Cousin Joe, with a full orchestra (with Roger Hill on guitar), delivers a cheerful and lively performance, sometimes a little away from the blues while taking elements to jazz and soul. |
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AMERICAN BLUES LEGENDS '74Big Bear February - March 1974 |
Le disque de la célèbre tournée est enregistré lors des mêmes séances que l'album précédent. On trouve dans ce recueil trois morceaux de Cousin Joe (un morceau supplémentaire dans la version CD). On note particulièrement une superbe version de "I can't lose with the stuff I use" et "Blues legends" une sorte de chanson-souvenir de la tournée. The LP of this famous tour is recorded during the same sessions as the previous album. We found in this collection three tracks performed by Cousin Joe (an extra track is added in the CD version). Note, in particular, a great version of "I can't lose with the stuff I use" and "Blues legends" the tour memory song. |
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THE BLUES OF HENRY GRAY AND COUSIN JOEStoryville August 1984 |
Un demi-album pour Henry Gray et un autre pour Cousin Joe. Chacun leur tour, les deux hommes, seuls au piano, montent sur scène pour y chanter leur blues. Concernant Joe, 76 ans au moment du concert, son jeu au piano n'a pas pris une ride et est toujours aussi swinguant. Ses interactions joyeuses avec le public et l'ambiance décontractée font de cet enregistrement un moment sympathique et agréable à défaut d'être mémorable. Half-album for Henry Gray and another for Cousin Joe. Each one in his turn, the two men, alone at the piano, go on stage to sing their blues. Concerning Joe, aged 76 at the time of this concert, his piano playing is still swinging. His happy interactions with the audience and relaxed atmosphere make this recording a sympathetic and enjoyable one if not memorable. |
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RELAXIN' IN NEW ORLEANSGreat Southern I NEVER HARMED AN ONIONNight Train July - October 1985 |
Presque octogénaire, Cousin Joe reste en grande forme, même seul au piano. Les morceaux au programme de ce disque s'écoutent avec grand plaisir. Malheureusement, le microsillon s'avère vraiment court : 27 minutes seulement. La réédition CD a ajouté beaucoup de morceaux inédits pour le porter à une durée respectable. Quoiqu'il en soit, ces séances restent extrêmement plaisantes et constituent un ensemble méconnu mais tout à fait digne d'interêt. Almost octogenarian, Cousin Joe is still in fine form, even alone at the piano. The songs in this CD can be listened with great pleasure. Unfortunately, the LP really turns short : 27 minutes only. The CD reissue added a lot of new songs to bring it to a respectable length. Nevertheless, these sessions are extremely pleasant, though little known but all quite worthy of interest. |