Walter E. White b. March 6th, 1893 in Greenwood (Mississippi) d. September 14th, 1981 in Memphis (Tennessee) |
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IN HIS PRIMEYazoo HIS BEST 22 RECORDINGSWolf COMPLETE RECORDED WORKSDocument April 1927 - September 1929 |
Selon une majorité de sources, Walter E. Lewis nait en mars 1893 à Greenwood (Mississippi) de parents métayers. Vers 1900, avec sa mère et deux soeurs, il s'installe à Memphis sur Brinley Avenue. Enfant, il se bricole une guitare rudimentaire avec une boite à cigares et des cables. Pour une raison semble t-il inconnue, ses amis l'affublent du sobriquet de "Furry", un surnom qui le suivra toute sa vie. Très jeune, il fréquente Beale Street, l'artère musicale de Memphis, dont le bouillonnement culturel de l'époque ne manque pas de l'influencer (en particulier les songsters Jim Jackson et Gus Cannon). Il joue dans les clubs et les tavernes de la célèbre rue. Il partage même quelques dates avec l'orchestre de W.C. Handy (celui-ci lui aurait donné sa première guitare). Conteur, acrobate et, bien sûr, guitariste, Furry participe activement à divers spectacles itinérants (Dr Willie Lewis Medicine Show). Mais, en 1917, en tentant de grimper sur un train qui roule, il glisse, tombe et se blesse gravement. Amputé d'une jambe, il porte désormais une prothèse. Par bonheur, cet accident ne remet pas en cause son activité de musicien. Vers 1925, il monte une petite formation en compagnie de Will Shade, Dewey Corley et Hambone Lewis. En compagnie de Landers Waller (ou Walton), un autre musicien de Memphis, il monte à Chicago en avril 1927 pour graver une poignée de morceaux pour Vocalion. Jusqu'en septembre 1929, Furry grave une vingtaine de faces en l'espace de quatre séances (avril & octobre 1927, aout 1928, septembre 1929). Déjà très expérimenté au moment de ces enregistrements par une bonne quinzaine d'années de pratique, il s'affirme comme un superbe chanteur et un brillant guitariste au jeu d'une remarquable fluidité. Malgré l'immense qualité de ces faces, le succès n'est pas réellement au rendez-vous et Furry prend un poste d'employé communal pour la ville de Memphis (un métier qu'il gardera jusqu'en 1966). De ces superbes séances, on peut retenir les exceptionnels "Mr Furry's blues", "Everybody's blues", "Why don't you come home", "Big chief", "Falling down blues", "Judge Harsh blues", "I will turn your money green", "Kassie Jones", "John Henry". Etant donné l'époque à laquelle ces morceaux ont été gravés, la qualité d'écoute se révèle plutôt bonne. Des trois éditions CD présentées ici, celle proposée par Document est la plus complète puisqu'elle reprend l'intégralité des 25 morceaux gravés par Furry à cette époque. According to a majority of sources, Walter E. Lewis was born in march 1893 in Greenwood (Mississippi) in a sharecroppers family. Around 1900, with his mother and two sisters, he moved to Memphis on Brinley Avenue. Child, he tinkers a rudimentary guitar up with a cigar box and wires. For an unknown reason, his friends gave him the nickname "Furry", a nickname that will follow him his whole life. Very young, he frequented Beale Street, the musical artery of Memphis, whose cultural ferment of the time did not fail to influence him (especially songsters like Jim Jackson and Gus Cannon). He plays in clubs and taverns of the famous street. He even shares a few dates with W.C. Handy's band (he would have given him his first guitar). Storyteller, acrobat and, of course, guitarist, Furry actively involved in various road shows (Dr Willie Lewis Medicine Show). But, in 1917, while attempting to climb on a moving train, he slips, falls and is seriously injured. A leg amputated, he now wears a prothesis. Fortunately, this accident did not affect his work as a musician. Around 1925, he set up a small band with Will Shade, Dewey Corley and Hambone Lewis. Accompanied by Landers Waller (or Walton), another Memphis musician, he goes to Chicago in april 1927 to record a few tracks for Vocalion. Until september 1929, Furry cut about twenty sides during four sessions (april & october 1927, august 1928, september 1929). Already experienced at the time of these recordings by a good fifteen years of practice, he is emerging as a great singer and a brilliant guitarist playing with a remarkable fluidity. Despite the immense quality of those sides, success is not really here and Furry takes a position as an employee for the city of Memphis (a job he held until 1966). Of these great sessions, we can point out the exceptional "Mr. Furry's blues", "Everybody's blues", "Why don't you come home", "Big chief", "Falling down blues", "Judge Harsh blues", "I will turn your money green", "Kassie Jones", "John Henry". The sound quality is rather good even if those sides are really old. Three CD editions are presented here, the one issued by Document is the most comprehensive since it includes all of 25 Furry's sides cut then. |
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FURRY LEWISFolkways Xtra February - October 1959 |
En 1959, Furry est repéré par Sam Charters (aidé par Will Shade et sa femme Jenny Mae) mais ne possède plus de guitare. Sam lui loue, donc, une guitare dans une boutique de Beale Street et la ramène au domicile de Furry et de sa femme Stella. Lorsque le bluesman se met à jouer, le doute n'est plus permis : ses possibilités à la guitare sont intactes. Il fait glisser un canif ou une petite bouteille en verre sur ses cordes et chante toujours remarquablement comme trente ans plus tôt. L'histoire se répètera un peu plus tard, lors d'une deuxième séance, quand Charters reviendra voir Furry. Cette fois, il empruntera la guitare d'un autre grand bluesman habitant le même quartier, Gus Cannon. Le matériel repris dans ce disque montre un artiste en pleine possession de ses moyens : jeu de bottleneck merveilleusement fluide et inventif et chant subtil. Les morceaux sont ponctués de courts témoignages (issus d'une interview menée par Charters) ou Furry se remémore ses premières années. Malgré sa brièveté (juste 35 minutes), il s'agit d'un disque primordial dans l'histoire du blues revival. In 1959, Furry was spotted by Sam Charters (assisted by Will Shade and his wife Jenny Mae) but he no longer has a guitar. So, Sam rent him a guitar in a Beale Street shop and go back to the home of Furry and his wife Stella. When bluesman starts playing, doubt is not allowed : his possibilities on guitar are intact. He uses a pocket knife or a small glass bottle as a bottleneck on his strings and always sings remarkably like thirty years ago. History will repeat itself later, during a second session, when Charters come back to see Furry. This time, he will take the guitar to another great bluesman living in the same neighborhood, Gus Cannon. The material included in this record shows an artist in full possession of his faculties : wonderfully fluid bottleneck playing and inventive and subtle singing. Songs are punctuated by short discussions (from an interview conducted by Charters) where Furry recalls his early years. Despite its shortness (just 35 minutes), this is an essential disc in blues revival history. |
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THE RURAL BLUESRBF Xtra February - October 1959 |
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BACK ON MY FEET AGAINPrestige - Bluesville SHAKE 'EM ON DOWNFantasy April 1961 |
Ce sont toujours des faces issues des séances organisées par Sam Charters. Cette fois-ci, les bandes furent publiées par Prestige-Bluesville en deux microsillons distincts qui seront, plus tard, assemblés en un seul CD édité par Fantasy. Du début à la fin, ces titres sont remarquables : "John Henry", "Shake 'em on down", "Back on my feet again". Parfaitement enregistré avec un léger écho qui donne de l'ampleur à la belle voix de Furry, on remarque encore la douceur et l'exceptionnelle souplesse de son jeu de guitare. They are always sides from sessions supervised by Sam Charters. This time, tapes were published by Prestige-Bluesville into two separate LPs which are later assembled into a single CD published by Fantasy. From beginning to end, these tracks are outstanding : "John Henry", "Shake 'em on down", "Back on my feet again". Perfectly recorded with a slight echo that gives volume to Furry's beautiful voice, smoothness and exceptional flexibility of his guitar playing can still be appreciated. |
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DONE CHANGED MY MINDPrestige - Bluesville SHAKE 'EM ON DOWNFantasy May 1961 |
Gravé un mois plus tard que "Back on my feet again", cette deuxième session pour Prestige-Bluesville est tout aussi réussie. Furry reprend magistralement plusieurs de ses morceaux fétiches comme "Judge Boushay blues", "Casey Jones", "I will turn your money green". Mais, on note également "Done changed my mind" et la reprise de "Frankie and Johnnie". L'intégralité des séances pour Prestige-Bluesville est rassemblée dans le CD "Shake 'em on down" (édité par Fantasy), un disque fondamental. Cut a month later than "Back on my feet again", this second session for Prestige-Bluesville is equally marvelous. Furry masterfully takes several of his favorite songs like "Judge Boushay blues", "Casey Jones", "I will turn your money green". But there are also "Done changed my mind" and the cover of "Frankie and Johnnie". All the sessions for Prestige-Bluesville are gathered in the "Shake 'em on down" CD (issued by Fantasy), a great one. |
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THE BLUESAsch Folkways July 1962 |
Dans ce document exceptionnel supervisé par Sam Charters, on entend Furry passer le balai (il était balayeur pour la ville de Memphis) avant d'interpréter une admirable version instrumentale du standard "John Henry". In this extraordinary document supervised by Sam Charters, we can hear Furry sweeping (he was street sweeper for the city of Memphis) before interpreting a wonderful instrumental version of the standard "John Henry". |
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GOOD MORNING JUDGEFat Possum Summer 1962 / August 1967 |
Après Sam Charters, ce fut l'ethnomusicologue George Mitchell qui proposa à Furry Lewis d'enregistrer pour lui. Lors de plusieurs séances éparses (en 1962 et 1967), le bluesman donne encore le meilleur de lui-même : sa version de "Good morning judge" (qu'il a déjà enregistré sous les noms de "Judge Boushay" ou "Judge Harsh") est absolument ébouriffante (c'est probablement la meilleure qu'il ait faite de ce morceau). Mais, le reste du programme est de très haut niveau : "Worried blues", "Blues all around my bed", "Don't you wish your mama" parmi d'autres. Un regret : pourquoi Fat Possum n'a pas réédité l'intégralité des enregistrements de Furry pour le compte de George Mitchell ? De nombreux morceaux sont disséminés sur diverses anthologies pas toujours disponibles. Et l'ensemble aurait probablement rempli un CD. After Sam Charters, it was ethnomusicologist George Mitchell who proposed Furry Lewis to record him. In several scattered sessions (in 1962 and 1967), the bluesman gives the best of himself : his version of "Good morning judge" (which he has recorded under the names "Judge Boushay" or "Judge Harsh") is absolutely astonishing (it is probably his best rendition of this song). But remaining tracks are also on a very high level : "Worried blues", "Blues all around my bed", "Don't you wish your mama" among others. One regret : why Fat Possum has not issued Furry's complete recordings for George Mitchell ? Many tracks are scattered on varied anthologies not always available. And all those recordings would likely filled a CD. |
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BEALE STREET MESS AROUNDRevival Barclay Rounder OLD ORIGINAL TENNESSEE BLUESRevival TENNESSEE LEGENDSSouthland Summer 1962 & 1963 / August 1967 |
L'oeuvre collectée par George Mitchell forme un corpus d'une remarquable densité, en particulier en ce qui concerne Furry Lewis qui a enregistré pour l'ethnomusicologue parmi ses meilleures faces (parfois associé de Will Shade ou Charley Burse). Malheureusement, celles-ci sont disséminées sur de nombreux disques et anthologies : le CD Fat Possum ("Good morning judge") qui rassemble une petite moitié du matériel et diverses anthologies éditées par Revival, Southland, Barclay et Rounder reprenant le reste. Elles valent toute une écoute attentive et se recoupent assez peu, ce qui fait qu'on peut les acquérir toutes les trois (il faut cependant préférer la version Rounder de "Beale Street mess around"). The material collected by George Mitchell forms a remarkably dense corpus, especially regarding Furry Lewis who recorded for the ethnomusicologist among his best faces (sometimes associated with Will Shade or Charley Burse). Unfortunately, they are scattered over many records and anthologies : the Fat Possum CD ("Good morning judge") collects less than half of the material and various anthologies published by Revival, Southland, Barclay and Rounder taking remaining sides. They are all worth listening (few overlaps), so that you can acquire all three (you should however prefer the Rounder issue of "Beale Street mess around"). |
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I BLUESKVARTER CHICAGO 1964 vol.3Jefferson May 1964 |
Dans les nombreux enregistrements récoltés par le suédois Olle Helander, il n'y a malheureusement qu'un seul morceau de Furry Lewis : "Baby, I know you don't love me". In the many recordings collected by the Swedish Olle Helander, there is unfortunately only one track of Furry Lewis : "Baby, I know you don't love me". |
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AT HOME WITH FRIENDSASP FURRY & BUKKACollector's Issue PARTY AT HOMEArcola July 1968 |
Le disque est partagé entre Furry Lewis et Bukka White. Gravé de manière informelle dans l'appartement de Furry à Memphis, ces séances ont été enregistrées par Bob West au mois de juillet 1968. L'ambiance est joyeuse et festive autour des deux bluesmen et de leurs amis. Les morceaux sont entrecoupés de courtes discussions entre les différents invités. Parfois inégal, un peu décousu, il s'agit néanmoins d'un document assez touchant. Furry joue notamment d'excellentes versions de "Going away blues", "Mama's fish" et "When I lay my burden down". Le microsillon original fut publié en 1972 par ASP. Mais, la réédition en CD concoctée par Arcola est beaucoup plus complète. The album is shared between Furry Lewis and Bukka White. Recorded informally in Furry's apartment in Memphis, these sessions were recorded by Bob West in july 1968. The atmosphere is cheerful and festive around the two bluesmen and their friends. The songs are interspersed with short talkings between the various guests. Sometimes uneven, somewhat disjointed, it is nonetheless a rather touching document. In particular, Furry plays excellent versions of "Going away blues", "Mama's fish" and "When I lay my burden down". The original LP was published in 1972 by ASP. But the CD reissue concocted by Arcola is much more complete. |
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THE 1968 MEMPHIS COUNTRY BLUES FESTIVALSire Blue Horizon July 1968 |
Organisé autour de Mike Vernon, Mike Greuner, Bill Barth et de quelques autres, ce célèbre festival permit de rassembler, parmi d'autres, Bukka White, Furry Lewis, Reverend Robert Wilkins, Joe Callicott. Dans ce recueil, Furry Lewis joue son "Furry's blues". Organised around Mike Vernon, Mike Greuner, Bill Barth and others, this famous festival allowed to gather, among others, Bukka White, Furry Lewis, Reverend Robert Wilkins, Joe Callicott. In this collection, Furry Lewis plays his "Furry's blues". |
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PRESENTING THE COUNTRY BLUESBlue Horizon THE COMPLETE BLUE HORIZON SESSIONSBlue Horizon July 1968 |
Gravé le lendemain de sa prestation au Memphis Country Blues Festival sur le label Blue Horizon de Mike Vernon, ce disque est enregistré au studio Ardent de Memphis. Encore une fois, le bluesman septuagénaire se montre dans de belles dispositions, particulièrement en verve, et propose de très belles faces comme "Let's shake hand in hand", "Big chief blues" et une nouvelle magnifique version de "John Henry". Il y a deux morceaux supplémentaires dans la réédition CD. Cut the day after his performance at the Memphis Country Blues Festival on Mike Vernon's Blue Horizon label, this disc is recorded at Ardent Studio in Memphis. Once again, the septuagenarian bluesman is favourably disposed, particularly forceful, and offers beautiful sides like "Let's shake hand in hand" "Big chief blues" and a beautiful new version of "John Henry". There are two bonus tracks on the CD reissue. |
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IN MEMPHISSaydisc - Matchbox AT HOME IN MEMPHISAutogram September 1968 |
Cette séance s'est tenue au domicile de Furry Lewis sur South Fourth Street à Memphis. Le bluesman est enregistré par Karl Gert zur Heide. Le disque est plutôt sympathique mais, vu l'excellence des précédents albums, il parait finalement un peu pâle comparé à eux. La prise de son est aussi un peu plus rudimentaire. On retrouve de nombreux titres issus de son répertoire habituel dans des interprétations globalement correctes. This session was held at Furry Lewis' home on South Fourth Street in Memphis. The bluesman is recorded by Karl Gert zur Heide. The disc is pretty nice but given the excellence of previous albums, he finally looks a bit pale compared to them. The sound is also a bit more rudimentary. There are many titles from his usual repertoire in generally correct renditions. |
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WHEN I LAY MY BURDEN DOWNBiograph November 1968 |
Un disque partagé avec Fred Mac Dowell (et avec Robert Wilkins dans les rééditions) ou Furry est enregistré seul chez lui. Sa voix semble désormais un peu plus limitée et son jeu de guitare un peu moins créatif qu'à l'accoutumée. A retenir, de jolies versions de "Casey Jones (ramblin' man)" et de "When I lay my burden down". An album shared with Fred McDowell (and Robert Wilkins in further reissue) where Furry is recorded alone at home. His voice now seems somewhat more limited and his guitar playing a little less creative than usual. To remember, beautiful versions of "Casey Jones (ramblin' man)" and "When I lay my burden down". |
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BEALE STREET BLUESBarclay FOURTH AND BEALELucky Seven Blue Star Barclay Verve Maison de Blues March 1969 |
Ce disque possède une histoire assez particulière puisque Furry était alité au moment des enregistrements. Cette séance informelle et intimiste (on entend Furry discuter et plaisanter) a été capturée par Terry Manning (accompagné du photographe Jere Cunningham) équipé d'un équipement d'enregistrement portable. La voix de Furry s'est faite plus rauque mais reste expressive. Sa guitare a perdu de sa fluidité mais son jeu au bottleneck demeure efficace. "Going to Brownsville" et "Judge Boushe blues" méritent particulièrement l'écoute. Dans le LP d'origine, il n'y a que 9 titres mais la réédition CD de Maison de Blues propose 15 titres (avec notamment l'ajout de "Let me call you sweetheart"). Un disque attachant et émouvant. This disc has a peculiar history since Furry was bedridden at the time of the recordings. This informal and intimate session (we can hear Furry discuss and joke) was captured by Terry Manning (accompanied by the photographer Jere Cunningham) with a portable recording equipment. Furry's voice became more hoarse but still expressive. His guitar has lost its fluidity but his bottleneck playing remains effective. "Going to Brownsville" and "Judge Boushe blues" deserve particular listening. In the original LP, there are only 9 tracks but the Maison de Blues CD reissue offers 15 tracks (including the addition of "Let me call you sweetheart"). An engaging and moving album. |
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BLUES MAGICIANLucky Seven March 1969 |
En réalité, il s'agit de la suite de la séance organisée par Terry Manning (éditée ici tardivement sur son propre label, Lucky Seven). Ce disque présente, pourtant, un interêt moindre. Effectivement, le contenu est notablement moins dense voire un peu routinier. Il constitue, en fait, un bon complément pour les amateurs du disque précédent. On note "Fourth and Beale" un duo à la guitare entre Furry et Terry, inégal mais assez touchant. In fact, it is the following of the session supervised by Terry Manning (published here later on his own label, Lucky Seven). This CD presents, however, less interest. Indeed, the content is substantially less dense or even somewhat routine. It is in fact a good addition for the previous album fans. We denote "Fourth Beale" a guitar duet between Furry and Terry, uneven but quite touching. |
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SORROW COME PASS ME AROUNDAdvent Dust to Digital March 1969 |
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MEMPHIS SWAMP JAMBlue Thumb KINGS OF COUNTRY BLUES vol.2Arhoolie MEMPHIS DELTA BLUES JAM vol.1Arhoolie June 1969 |
Enregistré en marge du Memphis Blues Festival de 1969 par Chris Strachwitz. Lors de cette séance, Furry grave trois titres (qui sont disponibles dans le CD Arhoolie, les 2 LPs ne reprenant que deux titres) de bon niveau. Recorded apart of the 1969 Memphis Blues Festival by Chris Strachwitz. In this session, Furry cut three good titles (which are available on the Arhoolie CD, the 2 LPs taking only two songs). |
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ON THE ROAD AGAINAdelphi Genes October 1969 |
Gene Rosenthal a rassemblé autour de Furry Lewis quelques vieux amis bluesmen comme Bukka White, Gus Cannon et Dewey Corley. Chacun prenant le chant à tour de rôle. Une ambiance détendue et agréable ("Oh Babe") se dégage de ce disque plutôt convaincant. On note aussi la participation de Backwards Sam Firk (alias Mike Stewart). Gene Rosenthal gathered around Furry Lewis some old bluesmen friends like Bukka White, Gus Cannon and Dewey Corley. Each taking his turn on singing. A relaxed and pleasant atmosphere ("Oh Babe") emerges from this rather convincing album. We also note the participation of Backwards Sam Firk (aka Mike Stewart). |
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TAKE YOUR TIMEAdelphi - Genes October 1969 |
Presque octogénaire, Furry Lewis est ici soutenu par Lee Baker Jr, une seconde guitare discrète et compétente. Ces bandes sont restées inédites, pour la plupart, jusqu'à l'édition de ce CD en 1999. On retrouve, encore une fois, son répertoire habituel interprété correctement même si le vénérable bluesman a perdu la clarté de sa voix et la fluidité de sa guitare. Almost octogenarian, Furry Lewis is here supported by Lee Baker Jr, a discreet and competent second guitar. These tapes remained mostly unissued until this CD publishing in 1999. We find, once again, his usual repertoire correctly interpreted even if the venerable bluesman lost the clarity of his voice and the fluidity of his guitar. |
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THE MEMPHIS BLUES AGAIN vol.1Adelphi BLUES ANTHOLOGY vol.1 : MEMPHIS BLUESEcho October 1969 |
Deux faces supplémentaires issus des séances précédentes produites par Gene Rosenthal : "Natural born eastman" (nouvelle version de "Kassie Jones" en fait) et "New turn your money green" (sur ce dernier titre, Furry est accompagné par Dewey Corley et Willie Morris). Two more sides from previous sessions produced by Gene Rosenthal : "Natural born eastman" (actually a new version of "Kassie Jones") and "New turn your money green" (on the latter title, Furry is accompanied by Dewey Corley and Willie Morris). |
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LIVE AT THE GASLIGHT AT THE AU GO-GOAmpex Collector's Issue August 1971 |
Concert enregistré au Gaslight de New York grâce à Jim Nash. Selon les notes de pochette de Michael Cuscuna, Furry ne serait pas revenu à New York depuis plus de vingt ans. Furry n'est plus aussi précis à la guitare que dans ses meilleures années mais il délivre cependant une performance intense et authentique ("East St Louis", "Move to Kansas City", "Pallet on the floor", "Furry's blues"). Probablement pas un enregistrement majeur mais un intéressant témoignage scénique de ce superbe bluesman. Concert recorded at the Gaslight in New York thanks to Jim Nash. According to Michael Cuscuna's sleeve notes, Furry has not returned to New York for more than twenty years. Furry is no longer as precise on guitar as in his best years but he nevertheless delivers an intense and authentic performance ("East St Louis", "Move to Kansas City", "Pallet on the floor", "Furry's blues"). Probably not a major recording but an interesting onstage testimony of this superb bluesman. |
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THE ALABAMA STATE TROUPERS ROAD SHOWElektra October 1971 |
Organisé par Don Nix, ce spectacle rassemblait Nix lui-même, la chanteuse Jeanie Greene et le bluesman Furry Lewis. Furry chante ici sur quatre morceaux qui méritent l'écoute même si sa voix semble plus limitée qu'avant. Organized by Don Nix, this show brought together Nix himself, singer Jeanie Greene and bluesman Furry Lewis. Furry sings here on four tracks that deserve listening even though his voice is more limited than before. |
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BEALE STREET SATURDAY NIGHTOrpheum DXPCV vol.1, 2 & 3Fan Club 1972 |
Quelques morceaux enregistrés à l'Orpheum Theatre de Memphis par James Luther Dickinson. On trouve deux morceaux de "Furry" Lewis dans "Beale Street saturday night" et deux autres dans le LP Fan Club. Some songs recorded at the Orpheum Theatre in Memphis by James Luther Dickinson. There are two tracks by "Furry" Lewis in "Beale Street Saturday Night" and two others in the Fan Club LP. |
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THE FABULOUS FURRY LEWISSouthland March 1973 |
Il n'y a pas grand-chose de neuf dans cet album tardif de Furry Lewis capté par Harry E. Goodwin. Le vieux bluesman est gêné par une cataracte et de l'arthrite. Désormais, son jeu à la guitare apparait diminué. Furry est, donc, loin de son meilleur niveau. Néanmoins, les amateurs confirmés de sa musique trouveront un interêt historique à ce disque puisqu'il s'agit de son dernier. There is nothing new in this late album of Furry Lewis captured by Harry E. Goodwin. The old bluesman is hampered by cataracts and arthritis. Now, his guitar playing appears diminished. So, Furry is far from his best. However, confirmed music lovers will find a historical interest in this record since it is his last. |
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MEMPHIS BLUES CARAVAN vol. 1 & 2Memphis Archives September 1973 / March 1974 |
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COUNTRY BLUES FESTIVALS : SOUTH ILLINOIS THE EARLY 70'SBlue Eye (only on mp3) March 1974 |
Un beau titre ("Mary Tell blues") joué sur la scène d'un festival proposé par Gérard Herzhaft. One nice title ("Mary Tell blues") played on a festival stage proposed by Gérard Herzhaft. |
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GIANTS OF COUNTRY BLUES GUITAR vol.1Wolf May 1980 |
Furry grave, dans cette anthologie, son dernier morceau environ un peu plus d'un an avant sa mort. A environ 87 ans, il interprète, donc, "Going to Brownsville". L'enregistrement de Michael Hortig est de qualité médiocre. Furry cut, in this anthology, his last track about a little over a year before his death. At about 87 years, he interprets, so "Going to Brownsville". Michael Hortig recording is rather poor. |